2.27.2009

Le Suicide assisté

Le suicide assisté est un sujet qui, étrangement m'interpelle et me tiens à coeur. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression d'être concerner par celui-ci. Et pourtant je ne connais personne qui ai pu vouloir mourrir ou même qui ai déjà débatus sur le sujet.

Par contre, plusieur personne de mon entourage sont et ont été atteint de maladie grave. Et malgré ce, je n'en connais pas UNE qui ai voulu mourrir.

Il y a 3 jours, j'ai fais un débat sur le suicide assisté. Un débat qui avait été choisis surtout par manque d'imagination. Dans ce débat, je représentais (Seule) le partis qui était contre le suicide assisté. Et pourtant, je suis "Pour" le suicide assisté. Du moins, je l'étais avant mon débat.
Je dis celà parce que je ne suis plus certaine du tout de ma position. J'ai de gros doute et je crois que je devrais y remédier au plus vite. Je crois que je devrais me "fixer" sur cette question qui me tient tant à coeur.

Alors pour tout ceux qui ne savent tout simplement pas se qu'est le suicide assisté, voici une petite définition maison :
Le Suicide Assisté est un moyen pour une personne mourante de mettre fin à ces jours, ainsi qu'à ces souffrances quotidienne. Le suicide assisté est illégal au Canada mais est, entre autre, accepté en Belgique, aux Pays-Bas, en Suisse et dans l'Orégon. Le suicide assisté, c'est quand un médecin aide un patient à se suicider, que se soit en lui précurant une certaine solution ou tout simplement en l'assistant.

Le Suicide assisté est une polémique présente et réel dans notre société. Les gens ne sont pas bien informé à son propos et on en parle très peu mais c'est un sujet qui fait couler beaucoup d'encre.

(À Suivre)

1 commentaire:

  1. OUI à l'aide au suicide, mais NON à l'euthanasie !

    Au sujet de la différence entre l'euthanasie et l'aide au suicide, il faut distinguer entre les arguments juridiques, éthiques et religieux. On ne peut pas simplement affirmer sans nuance qu'il n'existe pas de différence entre les deux : dans un cas c'est le patient lui-même qui s'enlève la vie (aide au suicide) alors que dans l'autre c'est le médecin qui la retire. Il faut d'abord préciser sur quel terrain (juridique, éthique ou religieux) on tire notre argumentation. Si l'on se situe sur le terrain de l'éthique, on peut raisonnablement soutenir qu'il n'existe pas de différence. Cependant, si l'on se situe sur le terrain juridique, il existe toute une différence entre l'euthanasie (qualifié de meurtre au premier degré dont la peine minimale est l'emprisonnement à perpétuité) et l'aide au suicide (qui ne constitue pas un meurtre, ni un homicide et dont la peine maximale est de 14 ans d'emprisonnement). Dans le cas de l'aide au suicide, la cause de la mort est le suicide du patient et l'aide au suicide constitue d'une certaine manière une forme de complicité. Mais comme la tentative de suicide a été décriminalisée au Canada en 1972 (et en 1810 en France), cette complicité ne fait aucun sens, car il ne peut exister qu'une complicité que s'il existe une infraction principale. Or le suicide (ou tentative de suicide) n'est plus une infraction depuis 1972. Donc il ne peut logiquement y avoir de complicité au suicide. Cette infraction de l'aide au suicide est donc un non-sens.

    En revanche, l'euthanasie volontaire est présentement considérée comme un meurtre au premier degré. Le médecin tue son patient (à sa demande) par compassion afin de soulager ses douleurs et souffrances. Il y a ici une transgression à l'un des principes éthiques et juridiques des plus fondamentaux à savoir l'interdiction de tuer ou de porter atteinte à la vie d'autrui. Nos sociétés démocratiques reposent sur le principe que nul ne peut retirer la vie à autrui. Le contrat social « a pour fin la conservation des contractants » et la protection de la vie a toujours fondé le tissu social. On a d'ailleurs aboli la peine de mort en 1976 (et en 1981 en France) ! Si l'euthanasie volontaire (à la demande du patient souffrant) peut, dans certaines circonstances, se justifier éthiquement, on ne peut, par raccourcit de l'esprit, conclure que l'euthanasie doit être légalisée ou décriminalisée. La légalisation ou la décriminalisation d'un acte exige la prise en compte des conséquences sociales que cette légalisation ou cette décriminalisation peut engendrer. Les indéniables risques d'abus (surtout pour les personnes faibles et vulnérables qui ne sont pas en mesure d'exprimer leur volonté) et les risques d'érosion de l'ethos social par la reconnaissance de cette pratique sont des facteurs qui doivent être pris en compte. Les risques de pente glissante de l'euthanasie volontaire (à la demande du patient apte) à l'euthanasie non volontaire (sans le consentement du patient inapte) ou involontaire (sans égard ou à l'encontre du consentement du patient apte) sont bien réels comme le confirme la Commission de réforme du droit au Canada qui affirme :

    « Il existe, tout d'abord, un danger réel que la procédure mise au point pour permettre de tuer ceux qui se sentent un fardeau pour
    eux-mêmes, ne soit détournée progressivement de son but premier, et ne serve aussi éventuellement à éliminer ceux qui sont un
    fardeau pour les autres ou pour la société. C'est là l'argument dit du doigt dans l'engrenage qui, pour être connu, n'en est pas moins réel. Il existe aussi le danger que, dans bien des cas, le consentement à l'euthanasie ne soit pas vraiment un acte parfaitement libre et volontaire »

    Eric Folot

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